Chers amis,
Comme il y a presque
sept années, je vous sollicite pour venir en aide aux populations d'Haïti, une
fois encore frappées par le malheur.
Même si les dégâts
humains et matériels provoqués par le cyclone Matthews sont sans commune mesure
avec ceux causés par le séisme du 12 janvier 2010, il n'en reste pas moins que
nous ne pouvons pas rester insensibles devant ce qui vient de se passer dans la
région de JÉRÉMIE, cette ville où nous avons décidé de nous engager pour aider
le Père Louis-Jean ANTOINE à réaliser son rêve d'assurer un avenir meilleur à
des enfants de la rue. C'est ainsi qu'est né et s'est développé le projet
" SOS Enfants d'Haïti " concrétisé par la
construction d'un complexe (voir la photo jointe) pouvant accueillir 200 filles
et garçons en situation de grande précarité. Cette belle aventure est décrite
dans le blog réalisé le 8 avril 2013 http://stjeanboscojeremie.blogspot.fr/.
Les images diffusées
par les médias et les renseignements recueillis par téléphone auprès du Père
Louis-Jean sont effrayants. Pour ce qui concerne notre centre St Jean BOSCO,
même si le bâtiment, construit en respect des normes parasismiques, a bien
résisté aux assauts des éléments déchaînés, la toiture a été enlevée par les
vents et les pluies diluviennes ont tout ravagé dans les différentes salles
(matériels scolaires, dossiers, informatique ...)! Pour vous rassurer, sachez
qu'aucun des enfants et des enseignants ne figure au nombre des
victimes ; ils sont contraints à attendre des jours meilleurs,
dans des conditions très inconfortables, notamment sans eau, ni électricité et,
pour la plupart d'entre eux, sans toit.
Le Père Louis-Jean, que
j'ai eu pour la dernière fois au téléphone (00509 48 82
39 09) hier soir, surmonte sa fatigue et sa peine et
fait preuve d'un courage et d'une détermination qui forcent l'admiration.
Je lui ai demandé de me
faire parvenir dès qu'il le pourra (les liaisons entre JÉRÉMIE et le reste du
monde demeurent aléatoires) un état des lieux et de chiffrer, le plus
précisément possible, le coût des travaux à entreprendre et des différents
matériels et fournitures à acheter pour remettre le centre en capacité
d'accueillir à nouveau les enfants ... à n'en point douter, la facture risque d'être
lourde !
Dans le message que je
vous adressais le 30 janvier 2010, je vous déclarais : " La seule chose qui compte, c'est agir. Le pire serait
l'indifférence ! ". Il reste
d'actualité : plus que jamais, Haïti a besoin de nous et compte sur
notre générosité.
Bien à
vous, Claude.
Angoulême, le 16 octobre 2016