COMPTE-RENDU DE
MA SEPTIÈME MISSION EN HAÏTI
(1/5)
(du 18 novembre
au 6 décembre 2013)
Bayonne,
le 16 décembre 2013
Chers
amis,
Sœur Hélène m’avait
bien prévenu que je serais “saisi” par les progrès réalisés au centre
St Jean BOSCO, où je viens de partager son quotidien et celui du Père
Louis-Jean du 23 au 29 novembre - elle m’avait, à ce sujet, envoyé deux
messages (que je vous ai transférés le 17 octobre et le 7 novembre 2013) assortis
de quelques photographies -, mais je ne m’attendais pas à un tel changement,
depuis ma dernière visite, en mai 2013 ... vous comprendrez pourquoi en
découvrant à quoi
ressemble maintenant le bâtiment !
Notre projet marche plutôt
bien et nos Timouns sont toujours
bien entourés et éduqués par une équipe d’enseignants pénétrés de l’importance
de leur mission et dont il convient
de saluer le dévouement et le sérieux.
Vous en saurez
davantage en lisant le compte-rendu joint, dont quelques éléments vont servir à
alimenter le blog (http://stjeanboscojeremie.blogspot.fr/) qui est à votre disposition depuis le 8 avril 2013 et dont
3643 pages ont été vues à la date du 15 décembre.
Je vous
souhaite de bonnes fêtes de fin d’année et, avec un peu d’avance, vous présente mes vœux
les plus chaleureux pour 2014, à partager avec celles et ceux qui
vous sont chers.
Merci encore
et encore pour votre engagement
au profit des enfants de JÉRÉMIE !
Je vous
embrasse,
Claude.
P.S. 1/ je n’ai eu ni
la possibilité, ni l’envie de “faire un reportage” sur PORT-AU-PRINCE : la
situation sociale y est, en effet, très tendue et on m’a déconseillé de me
rendre dans le bas de la ville. Je peux, toutefois, vous assurer que les
conditions de circulation automobile y sont toujours aussi apocalyptiques, que
les rues sont toujours aussi défoncées et que les camps de toile n’ont toujours
pas complètement disparu du paysage !
P.S. 2/ pendant mon
séjour à JÉRÉMIE, j’ai eu l’occasion de lire une interview de l’anthropologue
américain Christopher KOVATS-BERNAT. Il vient de publier
un livre intitulé “Sleeping rough in PORT-AU-PRINCE ”, dans
lequel il avance, en s’appuyant sur une récente étude de
l’UNICEF, qu’au moins 50.000 gosses de 5 à 15 ans
(appelés “timouns-lari ”, ce qui veut dire “enfants de la
rue” en créole haïtien) vivraient actuellement dans les rues de
PORT-AU-PRINCE !
(à suivre 2/5)
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